Le CBD est aussi appelé cannabidiol. Il fait partie de l’un des constituants de la plante de chanvre rigoureusement sélectionnés au même titre que le tétrahydrocannabinol ou le THC. Avec sa teneur en THC inférieur à 0,3%, il est totalement légal, malgré que des défis subsistent quant à des produits tels que les fleurs CBD.

Comment se fait la culture et l’extraction du CBD ? Cet article y est dédié.

La culture de CBD se fait par 02 méthodes :

• La Culture Outdoor ou Chanvre Indien ;
• Culture Indoor ou Chanvre Agricol.

Pour son extraction, on peut citer :

• Au CO2 ;
• À l’huile alimentaire ;
• Avec des solvants liquides ou gaz industriels.

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Comment est cultivé le CBD ?

Il existe de nombreuses personnes faisant la différence entre le chanvre agricole et le chanvre indien. Mais, il s’agit botaniquement de la même plante. C’est le mode de culture qui diffère, d’où viennent la différence et les variétés utilisées. La culture de chanvre CBD est autorisée si elle se fait parmi la diversité de chanvre légale en France.

Le chanvre est un végétal dioïque. Elle est composée de plantes mâles et femelles. Les premières fertilisent les secondes afin que celles-ci portent les graines de chanvre. Lorsque la plante ne se féconde pas à la suite de ce processus de fertilisation, ce sont des fleurs qui font leur apparition et qui peuvent être utilisées lors de l’extraction du CBG.

La culture du chanvre indien ou culture outdoor se cultive sur des sols bien irrigués, mi-lourds, dépourvus d’inertie d’eau ou de stagnation. Le Ph optimal se retrouve entre 6 et 7,5, cependant il n’existe pas de caractéristiques spécifiques concernant sa culture. On est en présence d’une plante qui se cultive et se développe d’une manière optimale dans une culture biologique en plein air.

Il existe également des cultures indoor où les cultivateurs veulent contrôler l’entièreté des variables atmosphériques de la production. La culture peut se faire sous serre ou dans des outils de production en dur pour mieux contrôler la température, l’ensoleillement et l’irrigation. C’est un moyen coûteux et sûr concernant des domaines pouvant faire plusieurs hectares.

Le respect d’un intervalle d’une période précise entre deux floraisons pour laisser la terre se reposer. Il n’est pas conseillé d’utiliser des engrais dans les productions de chanvre pour la simple raison que c’est très nocif pour le développement de la plante.

 La culture indoor est la plus efficace, car elle permet de surveiller tous les paramètres susceptibles d’entrer en jeu dans la production et la floraison de cette plante et de ses semences.

L’extraction du CBD

Ces dernières années, le marché est d’une très forte expansion suite à l’accélération du cannabis thérapeutique dans le monde, mais aussi en France. Extraire le CBD ne nécessite pas d’autorisation. Il existe différents modes d’extraction aujourd’hui. Mais ils sont coûteux.

Extraction au CO2

L’extraction au CO2 fut développée grâce à l’emploi de centrales d’air qui permettent la régulation des températures et de la pression pour extraire et abstraire les cannabinoïdes. C’est, comparativement aux autres méthodes, la plus coûteuse sur le marché et nécessite des qualifications pour en faire l’utilisation. En raison de son coût, cette méthode est la plus propre et la plus scientifiquement surveillée pour extraire le CBD à partir des fleurs, de la tige ou des graines. Les productions extraites au CO₂ sont très concentrées. Il faudra faire attention au degré utilisé puisque celui-ci pourrait endommager ou même détruire le contenu en terpènes, ce qui va diminuer considérablement les vertus thérapeutiques du cannabis.

Extraction à l’huile alimentaire de qualité

Il faut dire que l’huile de CBD fait partie des produits les plus commercialisés sur le marché et son extraction est bien possible à l’huile végétale naturelle. L’huile est une matière grasse qui servira efficacement à extraire la résine.

L’huile obtenue servira directement au consommateur par la voie orale. Les différentes huiles que vous pouvez retrouver dans les supérettes peuvent être employées ainsi que l’huile de chanvre apportant des notes bio et non nuisibles pour le consommateur.

Comme tous les aliments végétaux, les extractions de CBG à base d’huile ont une date de péremption.

Extraction avec solvants liquides ou gaz industriels

Ce mode d’extraction est le moins coûteux, car elle ne demande pas d’équipement spécifique. Il est utilisé dans la plupart du temps dans l’objectif de maximiser le bénéfice d’une société.

Les gaz industriels ou les solvants utilisés sont très inflammables. Des laboratoires peuvent en témoigner. La présence de substances chimiques est nuisible pour la santé du consommateur, parce qu’il est quasiment impossible de faire disparaître leur trace dans les produits ayant obtenu du CBD. Cette manière est inadaptée à des buts médicaux.

Les différents moyens d’extractions du CBD emploient des méthodes et des produits différents en fonction de la bienveillance et du budget financier des producteurs. Il est conseillé d’être vigilant en ce qui concerne la provenance des produits détenant du CBD.

La méthode par extracteurs vient de faire son apparition. Pour cette méthode, un système de vapeur d’eau est utilisé pour extraire directement le cannabidiol de la plante. C’est un mode qui se rapproche de celui de l’extraction par CO2.

Par ailleurs, les autorités cherchent à contrôler la culture et l’extraction du marché du cannabidiol partout dans le monde.

Qu’en est-il de la législation du CBD ?

Le CBD est autorisé dans la plupart des pays du monde. Ces vertus thérapeutiques ont fait l’objet de plusieurs recherches scientifiques américaines, prouvant ces bienfaits dans la guérison de certaines maladies.

Même s’il ne s’agit que d’un traitement périodique ayant pour but de réduire ou de soustraire les effets secondaires des traitements lourds pour l’organisme, la France a tenu à être claire au sujet de la culture et de l’extraction du CBD.

Le pays a fixé un cadre législatif en accord avec l’agence du médicament. Ils ont posé des lois concernant les variétés, les teneurs en substance et l’utilisation de la plante.

La teneur en THC, qu’un plant contient, ne doit pas excéder 0,2 %. Le cultivateur n’a pas le droit de cultiver des plants de chanvre contenant une quantité plus élevée. Le THC est enregistré comme étant un composé illicite.

Elle n’est pas autorisée en grande dose. La quantité en THC d’un produit fini devra être nécessairement nulle, car aucun produit fini ne doit avoir la moindre trace de THC ou de n’importe quelle substance inscrite dans le registre de drogue.

Les cultivateurs de plants de chanvre ne pourront produire que des variétés autorisées par la législation française. On en distingue 21 et elles sont inscrites sur un arrêté ministériel.

L’utilisation commerciale et industrielle de la fleur est interdite en France. Les cultivateurs doivent uniquement extraire du CBD, par la tige ou par les graines de chanvre.

Bon à savoir

Les principes actifs des substances présentes dans la plante du cannabis, dont l’objet de recherches et d’études, sont traités dans le but d’optimiser leur utilisation à des fins médicinales. Toutefois, il n’est pas encore légal de produire ou d’extraire le CBD en toute liberté.

Le chanvre indien nécessite un environnement propre à lui pour se développer pour en tirer les bienfaits voulus.

De nombreuses études sont toujours en cours afin de perfectionner les outils de production, même si des laboratoires ont réussi à fabriquer le CBD à partir de molécules mères.
La législation de chaque pays a un œil sur la production du cannabis, car les dérives sont belles et bien possibles et surtout fréquentes dans un contexte où l’illégalité est maîtresse.